15 déc. 2009

ETES-VOUS POUR OU CONTRE LA VENTE DE MEDICAMENTS EN GRANDE DISTRIBUTION ?

Les magasins Leclerc réclament la possibilité de vendre des médicaments à bas prix dans leurs espaces de parapharmacie.



Une affiche « ne laissez pas faire main basse sur votre santé » pour répondre à « celui dont on n’a même plus envie de prononcer le nom » vient d’être éditée à 40 000 exemplaires pour être mises en évidence dans les officines françaises.



En comparant le marché du médicament dans nos pays voisins, nous avons des doutes sur le fait que Leclerc arrive à faire passer le marché de 2 à 4 milliards d’euros comme il le prétend.
N’y aurait-il pas un gros écart entre promesses et réalités ?

En Italie : le médicament vendu en Pharmacie réalise 4,1 milliards d’euros et seulement 94 millions en supermarchés
En Allemagne : le médicament vendu en pharmacie réalise un CA de 6,9 milliards d’euros et 401 millions en supermarchés
En Grande-Bretagne : 1,6 milliard pour la pharmacie et 1 milliard pour les supermarchés.

Cette campagne d’affichage est une manière d’informer le grand public sur le fait que le médicament n’est pas un produit de grande consommation.
Car une chose est certaine : la santé n’a pas de prix.
Une mauvaise utilisation du médicament peut être dangereuse, le pharmacien et ses équipes sont les seuls habilités à conseiller un patient-consommateur sur le bon choix des médicaments.

Alors… pour ou contre ? Faîtes-vous partie des 24 % de français qui se prononcent pour la vente de médicaments en grande surface ?

D.Filio

3 déc. 2009

TENDANCES

... vu à Milan la semaine dernière

Le concept des soldes a-t-il été trop dénaturé ? Celui des séries limitées trop banalisées ? Une nouvelle forme de commerce événementiel fait son apparition pour dynamiser les ventes : le magasin temporaire

En plein cœur de la capitale mondiale de la mode, dans un quartier branché du centre ville, le « Temporary Store » n’affiche aucune promesse de prix, exclusivités… pour les clients, seulement une permanence ultra-courte !




La présentation minimaliste sur des tables par catégorie et piles (jeans, pulls…) renforce le caractère événementiel et ajoute une dimension « bonnes affaires » car elle renvoie inconsciemment ou sciemment à la notion de déstockage… et donc de prix




P. Farge

10 nov. 2009

LE CATEGORY MANAGEMENT. ON ENTEND BEAUCOUP PARLER...

Le Category Management

• On entend beaucoup parler de Category Management ou « Cat Man » sans avoir ce que cela recouvre.

Cette fonction reste assez mal définie car elle revêt une réalité différente selon la position que l’on occupe : marque / distributeur ou statut terrain / siège.
Par cette méconnaissance, les attentes deviennent très différentes.

Souvent complexifié à tort, le Category Management est définit comme :

- Une démarche reposant sur le regroupement de produits en univers cohérent ou catégories. Exemple en distribution sélective: Parfums / Soin / Maquillage

Chaque catégorie devient un domaine stratégique et est alors gérée comme une « mini-entreprise » dirigée la fois par le retailer et les marques, avec ses propres règles, C.A et/ou objectifs de profitabilité

- Des rapports distributeur / fournisseurs axés davantage sur la collaboration, l’ouverture et le partage d’informations

En quelques mots, c‘est harmoniser un marketing produit avec un marketing d'enseigne.
L’objectif est de trouver des sources de croissance par l’adaptation de l’offre aux attentes consommateurs (Demand Side)


• Dans un contexte où les tensions liées à la crise sont palpables, la concurrence est accrue et le pouvoir d’achat en baisse, le Category Management apporte une réponse concrète et performante, centrée sur les attentes des consommateurs
En utilisant cette stratégie, on va pouvoir :
- renouveler l’intérêt du consommateur-shopper et déclencher des actes d’achats (Remémoré - Impulsion)
- intégrer les évolutions marques/lignes et rendre cohérent un discours marketing en point de vente
- apporter de vraies innovations en commun, dans le cadre d’une vision commune
- définir un process marketing dédié aux Consommateurs-Shoppers

Autre avantage de cette démarche, elle n’est généralement pas longue à mettre en place et apporte des résultats concrets et tangibles

• Cette démarche opérationnelle ne dessert pas les marques. Au contraire, c’est une vraie stratégie au service du business, une stratégie gagnant-gagnant entre le retailer et la marque et cela, dès lors que les acteurs se mettent d’accord sur les objectifs.

M.Perdrizet